Incontestablement les
Tokamak font l’objet de
nombreuses recherches
depuis des années. Sa
singularité repose sur
le fait qu’il existe une
coopération mondiale
sans retenue (chaque
pays met en commun tous
ses résultats et ne se
cache pas derrière le
« secret défense »).
Scientifiquement, les
Tokamaks ont fourni de
nombreux résultats et
ont permit de faire
progresser la science
dans plusieurs domaines
(résistance de matériaux
à haut flux, bobines
supraconductrices de
grande taille,
modélisations MHD…)
Mais il
ne faut pas brûler les
étapes :la
faisabilité scientifique
d’un réacteur à fusion
n’est pas sure, et c’est
justement le but
principal d’ITER. Si les
performances d’ITER (en
puissance et en durée)
corroborent les
pronostics des
chercheurs où les
dépassent, un réacteur
de démonstration (DEMO)
sera construit. Puis ce
sera le tour des
réacteurs industriels.
A quel
horizon ?
Officiellement, les
premiers réacteurs
industriels seront
construits aux alentours
de 2050 mais ne nombreux
scientifiques repoussent
l’échéance à la fin du
XXI° siècle voire
jamais. En effet, des
chercheurs critiquent le
projet ITER car en
premier lieu ils
estiment que c’est
beaucoup d’argent
dépensé en détriment
d’autres technologies
(accélérateurs de
particules entre autre)
et en second lieu
qu’aucun matériaux ne
résisteront aux flux qui
seront présents dans le
divertor.
Dans
l’hypothèse (probable)
où les réacteurs à
fusion existent un jour,
ce sera une chance pour
l’humanité car ses
besoins énergétiques
seront satisfaits ad
vitam eternam sans
hypothéquer le devenir
des générations futures.
Mais attention toutefois
à la solution miracle!
Les médecins crurent aux
vertus exceptionnelles
du tabac en leur temps.
Cependant, il ne faut
pas enterrer les autres
sources d’énergie :
éolien, solaire,
hydraulique… En effet,
si chaque maison sur
terre possédait des
panneaux solaires ou un
système solaire de
chauffage de l’eau, cela
permettrait de
nombreuses économies
d’énergie. |