Le mardi
28 juin, à Moscou, le
site de Cadarache a été
officiellement choisit
pour accueillir le
réacteur expérimental
ITER. La France, appuyée
par l’Europe, remporte
le bras de fer engagé
contre le Japon mais
toutefois les
contreparties consenties
ne sont pas
substantielles.
Voici les compensations
obtenues par le Japon :
-20% du personnel au
lieu des 10% prévus
initialement (sur un
total de 100 postes
permanents)
-20% des contrats
industriels au lieu des
10% prévus initialement
-L’Europe soutiendra
une candidature
Japonaise pour la
direction générale
d’ITER
-Programme de recherches
complémentaires
(représente environ 700
M€)
-Construction d’un
centre d’étude des
matériaux (IFMIF pour
International Fusion
Materials Irradiation
Facility)
-Construction de DEMO
(le Tokamak qui sera
construit après ITER et
qui sera un prototype de
réacteur industriel) au
Japon
Pour autant, la France
tire beaucoup
d’avantages du projet
ITER. Les recherches sur
la fusion permettent de
faire progresser
d’autres branches des
sciences comme la
physique des milieux
continus, les
instruments et méthodes
de mesures mais
également la
connaissance des
matériaux soumis à des
champs magnétiques et en
même temps à
d’importants flux
énergétiques (à cause du
plasma) et à des basses
températures
(cryomagnétisme).
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